Mal de crâne : comment éviter le doliprane

Voici comment j’ai évité le doliprane 1000 pour un simple mal de crâne :

  • détente, exercices simples de respirations,
  • massage des endroits stratégiques du crâne,
  • huile végétale d’arnica et huile essentielle de menthe poivrée.

Vendredi soir, journée stressante, semaine éreintante au boulot. Fixée sur mon ordinateur, je ne me rends compte de rien, je finis mon Power Point au plus vite pour rentrer chez moi rejoindre ma famille, mon foyer, mon havre de paix. Coup d’œil sur la pendule virtuelle : mince, 19h. Je range mes affaires. Aïe, mal de crâne. Terrible. Ouille, mais ça s’accroche en plus !

Je passe aux toilettes pour vivre le trajet sans pression (vessie vide, esprit libre !). Je me lave les mains, c’est tout aussi symbolique le vendredi soir, je me lave de ma semaine et laisse les énergies professionnelles dans ce bâtiment jusqu’à lundi matin (du stress, du challenge, du mouvement). Ouille, mes tempes, mon front, la base de mon nez, des points stratégiques qui s’enflamment. Il est temps de partir.

Je sors (ah ! De l’air frais ! C’est mon visage qui se détend et apprécie). La douleur reste, plus concentrée sur les points stratégiques.

Je marche en direction du bus. Les bruits, les lumières, les gens pressés (donc stressés), les vibrations des moteurs, l’air peu naturel des pots d’échappement (ah oui, Air Parif m’avait prévenu, c’est pic de pollution cette semaine). Mais surtout : la douleur, les bruits.

En marchant, un petit massage circulaire par la pulpe des doigts sur les points qui font mal, on ne sait jamais. Au moins pour envoyer de bonnes énergies à mon corps et lui dire que je ne l’oublie pas, que je l’entends crier.

Arrivée à l’arrêt de bus, le casque sur les oreilles avec une musique douce très peu forte, juste histoire de canaliser les sens et d’être moins sensibles aux stimulii extérieurs. Mince, le bus n’arrive pas, il va falloir patienter. Profitons de ce temps d’attente pour travailler la douleur avant d’arriver à la maison.

Exercice de respiration. Je reste debout, stable sur mes deux jambes. J’inspire doucement en gonflant le ventre, la tête droite, et j’expire doucement tout ce que mon corps voudrait expulser. Je recommence, quatre fois. Je m’assois à l’arrêt, le dos droit mais pas pas trop pour ne pas être crispée, la main sur le ventre, la tête droite, voir dirigée en hauteur pour dégager le chemin de sortie. Et je respire, 5 fois, en gonflant et dégonflant le ventre, les yeux fermés, doucement. Tiens, quand j’ouvre les yeux, seuls les points stratégiques du côté gauche me font mal, mais le côté droit est libéré. Déjà ça de gagné !

Dans le bus, je ferme les yeux, je respire doucement, je ne fais pas attention aux bruits, aux vibrations, aux mouvements. J’écoute juste mon corps.

Arrivée à la maison, enfin. Tiens, j’avais laissé de l’huile d’arnica sur la table. Ah oui, c’est vrai, j’avais la nuque raide toute la semaine (j’aurais dû prévoir la céphalée avec ces symptômes avant-coureurs !). Une petite soucoupe, je verse une cuillère à café d’huile d’arnica, les 5 dernières gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée qu’il me restent, je mélange avec le doigt et j’applique sur les points stratégiques gauches et droits : tempes, base du nez, front, lobe de l’oreille. J’attends, je ferme les yeux. Et je recommence en suivant là où me mène la douleurs lors de mes massages, je la chasse avec des mouvements circulaires qui la poursuivent. Je masse ensuite la nuque avec ma mixture apaisante, et détends mes épaules. Petit à petit, elle est moins raide, et la douleur s’estompe.

La tête dans les nuages, la douleur part et laisse place à une fatigue de mes muscles et à du brouillard dans mon crâne, qui passera après une bonne nuit de sommeil.

J’ai évité le doliprane, et mon corps me dit merci ! Et si mon mal de crâne était lié au restaurant chinois auquel j’ai mangé ce midi… Moi qui suis intolérante au gluten…

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